LISBOA SESSIONS
IMPROVISERS CONSORT (Marcello Magliocchi, Matthias Boss, Carlos Zingaro, Paulo Chagas, Paulo Curado, João Pedro Viegas, Abdul Moimême)
SOLD OUT
Marcello Magliocchi _ batteria _ percussioni
Matthias Boss _ violino
Carlos Zingaro _ violino
Paulo Chagas _ flauto _ oboe
Paulo Curado _ flauto _ sax soprano _ sax alto
João Pedro Viegas _ clarinetto soprano_ clarinetto basso
Abdul Moimême _ chitarra preparata
Musica improvvisata da questo notevole ensemble internazionale, registrata dal vivo al Trem Azul di Lisbona (Portogallo) il 9 marzo del 2012.
"(...) Nodosa contemporanea strappata. In composizione istantanea di matrice free, curiosa ed appassionata. Dall'andatura fortemente aliena, al ritmo del centro del mondo. Che puzza di Est, di metalli percossi ed involucri trascinati. Di Oriente, fra campane ed acquitrini. Del delirio visionario di “Fitzcarraldo”. Impervia e tempestata di fratture. Nel gesto che precede il colpo, il segreto per comprender il silenzio, loro sanno. Son singhiozzi e colpi metallici, cellule melodiche non ordinarie e ripetizione, ostinata e sostenuta, in vertigine quasi minimalista. Queste due sessioni, registrate a Lisbona nel 2012, parlan di costante, profondo impegno. Con genio, molto amore e tanta, tanta modestia. Per batteria, percussioni, violini, sax, oboe, flauti, clarinetti e chitarra preparata. Marcello Magliocchi, Matthias Boss, Carlos Zingaro, Paulo Chagas, Paulo Curado, Joao Pedro Viegas, Abdul Moimême. Fuori dai territori conosciuti." M. Carcasi, Kathodik, 2013.
"(…) Cela s’écoute avec un vrai plaisir, tout comme ce rassemblement des Lisboa Sessions en deux pièces de 36:02 et 11:07. Ici, les percussions de Marcello Magliocchi et le violon de Mathias Boss se sont fait inviter par Carlos Zingaro, le légendaire violoniste portugais et un trio de vents avec le même Paulo Chagas, Paulo Curado et Joao Pedro Viegas. S’y ajoute la guitare préparée d’Abdul Moi-Même. Ayant appris moi-même à la dure et par une pratique « souterraine » au fil des ans que la musique improvisée est avant tout une affaire collective, je serai toujours gré aux artistes qui osent produire des albums où six, sept, huit etc.. improvisateurs d’essayer de construire un univers avec la contrainte du nombre, de la pluralité des voix et de tous les désirs possibles. Cette mise en commun en totale liberté nécessite une authentique auto-exigence démocratique, une réelle sensibilité, un esprit d’à propos, un sens de la construction musicale. Bref, une vraie modestie qui est très souvent l’apanage des grands musiciens, du moins de ceux que j’ai eu le plaisir de rencontrer à force de fréquenter les milieux de l’improvisation. C’est dans cette session lisboète que ces artistes révèlent la profondeur de leur engagement et de leur attachement viscéral à la liberté. Enregistrés de façon satisfaisante et relativement équilibrée, les sept musiciens utilisent plusieurs stratégies pour faire vivre cet ensemble d’un jour. Brièvement ou longuement surgissent ou s’insinuent répétitions, notes soutenues, ostinatos, hoquets, contrepoints, traits mélodiques brefs, unissons, staccatos, chassé croisé des violons, les idées et les gestes de chacun se relaient et circulent d’un acteur à l’autre en évitant un trop évident mimétisme. Le percussioniste avance à toute allure ou agite seulement une cloche. L’un ou l’autre choisit momentanément le silence. Le paysage ainsi créé évolue et se métamorphose, guidé tour à tour par les deux violons de Boss et Zingaro, ensemble ou à tour de rôle, ou les flûtes de Paulo Chagas et Paulo Curado. L’auditeur doit faire un effort d’écoute en fonction de la prise de son un peu trop présente ou, sans doute, l’exiguité du lieu. Quand s’approche la vingtième minute, des mélodies renaissent et les souffleurs (hautbois, clarinette et soprano) libèrent un lyrisme sous-jacent avant que la percussion n’agite les échanges. Et que les violons tapissent l’espace d’aigus. Il serait vain de vouloir saisir les instants de cette véritable instant chamber music qui se déroule en toute simplicité. Ils finissent les 36 minutes en faisant bloc avec un motif réitéré et partagé. Le deuxième morceau de 12’, enchaîné immédiatement offre encore d’autres couleurs et une atmosphère Sans aucune prétention, cette pièce vaut bien celle qui figure dans l’album Incus 28 « Company Five » qui rassemblait Derek Bailey, Steve Lacy, Anthony Braxton, Evan Parker, Leo Smith, Tristan Honsinger et Maarten Altena lors d’une soirée de la Company Week 1977. Se produisant fréquemment en duos et trios pour des raisons de lisibilité, économiques, de communauté d’intérêts et d’espace pour l’expression individuelle, de nombreux praticiens évitent de se produire dans ou de participer à de tels ensembles. Et pourtant, cette excellente école d’improvisation libre remet les pendules à l’heure et pose au musicien une quantité de questions personnelles et existentielles, certaines restant sans réponse. Dans cette pâte mouvementée et imprévisible où l’éphémère est roi, l’improvisateur doit creuser et affiner son sens de l’improvisation parfois jusqu’au désespoir et c’est dans ces amalgames indéfinis que résident certaines des valeurs immanentes essentielles de cette musique libre." J-M Van Schouwburg, Orynx – Improv and Sounds, 2012.
01 _ Part 1 Lisboa Session 36:02
02 _ Part 2 Lisboa Session 11:07
(C) + (P) 2012
SOLD OUT
Marcello Magliocchi _ drums _ percussion
Matthias Boss _ violin
Carlos Zingaro _ violin
Paulo Chagas _ flute _ oboe
Paulo Curado _ flute _ soprano sax _ alto sax
João Pedro Viegas _ soprano clarinet _ bass clarinet
Abdul Moimême _ prepared guitar
Great free improvised music by this notable ensemble, recorded live on March 9th 2012 at Trem Azul, Lisboa (Portugal).
"(…) Cela s’écoute avec un vrai plaisir, tout comme ce rassemblement des Lisboa Sessions en deux pièces de 36:02 et 11:07. Ici, les percussions de Marcello Magliocchi et le violon de Mathias Boss se sont fait inviter par Carlos Zingaro, le légendaire violoniste portugais et un trio de vents avec le même Paulo Chagas, Paulo Curado et Joao Pedro Viegas. S’y ajoute la guitare préparée d’Abdul Moi-Même. Ayant appris moi-même à la dure et par une pratique « souterraine » au fil des ans que la musique improvisée est avant tout une affaire collective, je serai toujours gré aux artistes qui osent produire des albums où six, sept, huit etc.. improvisateurs d’essayer de construire un univers avec la contrainte du nombre, de la pluralité des voix et de tous les désirs possibles. Cette mise en commun en totale liberté nécessite une authentique auto-exigence démocratique, une réelle sensibilité, un esprit d’à propos, un sens de la construction musicale. Bref, une vraie modestie qui est très souvent l’apanage des grands musiciens, du moins de ceux que j’ai eu le plaisir de rencontrer à force de fréquenter les milieux de l’improvisation. C’est dans cette session lisboète que ces artistes révèlent la profondeur de leur engagement et de leur attachement viscéral à la liberté. Enregistrés de façon satisfaisante et relativement équilibrée, les sept musiciens utilisent plusieurs stratégies pour faire vivre cet ensemble d’un jour. Brièvement ou longuement surgissent ou s’insinuent répétitions, notes soutenues, ostinatos, hoquets, contrepoints, traits mélodiques brefs, unissons, staccatos, chassé croisé des violons, les idées et les gestes de chacun se relaient et circulent d’un acteur à l’autre en évitant un trop évident mimétisme. Le percussioniste avance à toute allure ou agite seulement une cloche. L’un ou l’autre choisit momentanément le silence. Le paysage ainsi créé évolue et se métamorphose, guidé tour à tour par les deux violons de Boss et Zingaro, ensemble ou à tour de rôle, ou les flûtes de Paulo Chagas et Paulo Curado. L’auditeur doit faire un effort d’écoute en fonction de la prise de son un peu trop présente ou, sans doute, l’exiguité du lieu. Quand s’approche la vingtième minute, des mélodies renaissent et les souffleurs (hautbois, clarinette et soprano) libèrent un lyrisme sous-jacent avant que la percussion n’agite les échanges. Et que les violons tapissent l’espace d’aigus. Il serait vain de vouloir saisir les instants de cette véritable instant chamber music qui se déroule en toute simplicité. Ils finissent les 36 minutes en faisant bloc avec un motif réitéré et partagé. Le deuxième morceau de 12’, enchaîné immédiatement offre encore d’autres couleurs et une atmosphère Sans aucune prétention, cette pièce vaut bien celle qui figure dans l’album Incus 28 « Company Five » qui rassemblait Derek Bailey, Steve Lacy, Anthony Braxton, Evan Parker, Leo Smith, Tristan Honsinger et Maarten Altena lors d’une soirée de la Company Week 1977. Se produisant fréquemment en duos et trios pour des raisons de lisibilité, économiques, de communauté d’intérêts et d’espace pour l’expression individuelle, de nombreux praticiens évitent de se produire dans ou de participer à de tels ensembles. Et pourtant, cette excellente école d’improvisation libre remet les pendules à l’heure et pose au musicien une quantité de questions personnelles et existentielles, certaines restant sans réponse. Dans cette pâte mouvementée et imprévisible où l’éphémère est roi, l’improvisateur doit creuser et affiner son sens de l’improvisation parfois jusqu’au désespoir et c’est dans ces amalgames indéfinis que résident certaines des valeurs immanentes essentielles de cette musique libre." J-M Van Schouwburg, Orynx – Improv and Sounds, 2012.
"(...) Nodosa contemporanea strappata. In composizione istantanea di matrice free, curiosa ed appassionata. Dall'andatura fortemente aliena, al ritmo del centro del mondo. Che puzza di Est, di metalli percossi ed involucri trascinati. Di Oriente, fra campane ed acquitrini. Del delirio visionario di “Fitzcarraldo”. Impervia e tempestata di fratture. Nel gesto che precede il colpo, il segreto per comprender il silenzio, loro sanno. Son singhiozzi e colpi metallici, cellule melodiche non ordinarie e ripetizione, ostinata e sostenuta, in vertigine quasi minimalista. Queste due sessioni, registrate a Lisbona nel 2012, parlan di costante, profondo impegno. Con genio, molto amore e tanta, tanta modestia. Per batteria, percussioni, violini, sax, oboe, flauti, clarinetti e chitarra preparata. Marcello Magliocchi, Matthias Boss, Carlos Zingaro, Paulo Chagas, Paulo Curado, Joao Pedro Viegas, Abdul Moimême. Fuori dai territori conosciuti." M. Carcasi, Kathodik, 2013.
01 _ Part 1 Lisboa Session 36:02
02 _ Part 2 Lisboa Session 11:07
(C) + (P) 2012