SOLD OUT

Alberto Braida _ pianoforte _ oggetti
Massimo Falascone _ sassofoni _ crackle box _ ipod _ live electronics
Filippo Monico _ batteria _ percussioni _ flauto

Un'ora di musica improvvisata di altissimo livello con Re:Start, magistralmente in bilico tra jazz d'avanguardia e musica contemporanea. D'altronde le collaborazioni dei tre musicisti in tanti anni di produzione musicale non possono che promettere tutto questo. Alberto Braida ha collaborato negli anni con L. Smith, L. Ellis, P. Kowald, J. Wright, P. Lovens, W. Fuchs, J. Edwards, J. Butcher, G. Robair, H. Koch, P. Lytton, F. Spera, E. Marraffa, A. Borghini, C. Calcagnile e tantissimi altri. Ha suonato al Vision Festival di New York, al Total Music Meeting di Berlino, a Controindicazioni di Roma, e molti altri festival in giro per il mondo. Massimo Falascone, di cui trovate in catalogo il suo lavoro in solo, Works (SM1340) è attivo sulla scena della musica improvvisata italiana ed europea dai primi anni ‘80. Ha suonato e inciso con formazioni come Gruppo Contemporaneo, Takla Makan, Circadiana, Mondo Ra, Blast Unit Orchestra, B. Phillips, E. Ricci, G. Mazzon, P. Kowald, F. Spera, W. Prati, E. Sharp, G. Schiaffini, M. Pennese, C. Calcagnile, X. Iriondo, R. Ciunfrini, S. Giust, B. Marsh e molti altri. Ha suonato in tanti festivals, ha scritto musiche per diversi spettacoli teatrali, collabora attivamente con artisti, danzatori, poeti, compone musiche per film e video-installazioni, conduce workshop e lezioni-concerto sull’improvvisazione. Filippo Monico è attivo dai primi anni Settanta collaborando assiduamente tra gli altri con G. Mazzon, G. Liguori, G. Gaslini, M. Urbani, E. Rava, P. Rutherford, L. Bowie, D. Cherry, S. Lacy, E. Parker, T. Honsinger, P. Kowald, E. Sharp.

"(...) Sul versante dell'improvvisazione e della creatività elettronica sembra collocarsi invece (su Setola di Maiale) il trio Falascone-Braida-Monico che ha in comune con i Melly's Tree (vedi SM1630) la posizione assolutamente paritetica su cui sono collocati gli strumenti. I diradati accordi sospesi del piano rendono ancora più allucinata la cascata di micro-suoni, di schegge radiofoniche, di scintille rumoristiche, pernacchie, growl, velocissimi passaggi sonori e altri disturbi prodotti da Falascone e da Monico. A partire dal secondo brano l'elettronica introduce ampi spazi astratti e improvvisati da sax, piano e batteria." Gigi Sabelli, All About Jazz, 2011.

"(...) To start: commencer, démarrer, un départ, commencer à courir, faux départ… re-start, deuxième départ, encore raté, troisième départ, c’est parti… et stop! On recommence et ainsi de suite. Des live – electronics qui chuintent en guise de sifflet. They can’t get started. Une forme d’humour qu’on qualifie aujourd’hui de décalé, mais qui était la substance même de la free-music d’autrefois à Anvers, Bruges, Amsterdam, Londres, Wuppertal, Essen, Berlin et Moers. Dans cet étalage de faux départs, d’envols avortés et avec tous les sentiments d’étonnement, de frustration, et d’infinie patience qui rendent la vie telle qu’elle est, un éternel recommencement, un lyrisme indicible fait surface. Re:start: au sujet du départ et de l’envolée qui attend (jusqu’à la plage 5, start track 5), qui est sur le point de partir et qui s’écrase, cette étude des commencements nous indique qu’en musique improvisée, il faut savoir commencer pour savoir comment c’est. L’ambition du trio de tout re-starter a tapé plein dans le mille. L’auditeur se prend au jeu, fait parfois de non-jeux et d’enjeux insaisissables. Les musiciens passent avec beaucoup d’aisance et de vérité de leurs instruments (Alberto Braida, piano, Massimo Falascone, saxophone et Filippo Monico, batterie) à toute une gamme d’objets, de boîtes bruissantes, de live-electronics et d’i-pod. Monico joue aussi de la flûte. Comme toujours avec le graphiste et responsable de Setola di Maiale, Stefano Giust, on apprécie la pochette plastique cheap et tellement classe. Un bleu roi presqu’indigo criblé de taches vous donne l’envie de découvrir cette musique faussement boîteuse, qui semble chercher un chemin invisible. Un geste mène à autre chose: une bribe de mélodie du sax alto de Falascone se prolonge dans une sorte ballon de baudruche électro qui s’échappe au-dessus des bruissements de cymbales. L’humour n’est pas appuyé, même si la musique titube: il flotte naturellement comme l’air qu’on respire. Les trois musiciens ne veulent rien prouver. Seulement, exister sans excès de zèle, ni sérieux. Seulement faire naître l’étonnement et une mise en question: quand cela commence-t-il pour vous? Le pianiste est extra, le souffleur est largement à la hauteur et son imagination avec l’électronique amuse. Le percussionniste est excellent, bien qu’il s’agisse dans son chef au départ d’une démarche de batterie conventionnelle adaptée à une pratique radicale. Je pense à Paul Lovens, Roger Turner ou Lê Quan Ninh. C’est bien donc la seule remarque que je ferai. Cela dit, Filippo Monico joue excellemment, je le répète, et fait preuve une véritable sensibilité de musicien et d’instrumentiste. Donc, au résultat, re:start est un excellent disque qui a la grande qualité de nous faire entendre une approche inédite. Setola di Maïale est un label formidable, l’équivalent de Nur Nicht Nur en Allemagne et d’initiatives comme Amor Fati en France." J. M. Van Schouwburg, Improjazz 2009.

01 _ Re track 1 5:24
02 _ Start track 2 10:42
03 _ Re track 3 15:00
04 _ Start track 4 3:17
05 _ Start track 5 10:03
06 _ Re track 6 14:47

(C) + (P) 2009

SOLD OUT

Alberto Braida _ piano _ objects
Massimo Falascone _ saxophones _ crackle box _ ipod _ live electronics
Filippo Monico _ drums _ percussions _ flute

An hour of improvised music of highest quality, masterfully poised between avant-garde jazz and contemporary music. Alberto Braida has collaborated over the years, with L. Smith, L. Ellis, P. Kowald, J. Wright, P. Lovens, W. Fuchs, J. Edwards, J. Butcher, G. Robair, H. Koch, P. Lytton, F. Spera, E. Marraffa, A. Borghini, C. Calcagnile and many others. He played at the Vision Festival in New York, Total Music Meeting in Berlin, Contraindications in Rome, and many other festivals around the world. Massimo Falascone is already in this catalog with his album titled Works (SM1340). He is active on the international improvised music scene since the early 80's. He has played and recorded with formations such as Contemporary Group, Takla Makan, circadian, World Ra, Blast Unit Orchestra, B. Phillips, E. Ricci, G. Mazzon, P. Kowald, F. Spera, W. Prati, E. Sharp, G. Schiaffini, M. Pennesi, C. Calcagnile, X. Iriondo, R. Ciunfrini, S. Giust, B. Marsh and many others. He has played in many festivals, he has written music for several theatrical productions, is actively working with artists, dancers, poets, composes music for film and video installations, leading workshops and classes on improvisation concert. Filippo Monico has been active since the early seventies working assiduously among others with G. Mazzon, G. Liguori, G. Gaslini, M. Urbani, E. Rava, P. Rutherford, L. Bowie, D. Cherry, S. Lacy, E. Parker, T. Honsinger, P. Kowald, E. Sharp.

"(...) To start: commencer, démarrer, un départ, commencer à courir, faux départ… re-start, deuxième départ, encore raté, troisième départ, c’est parti… et stop! On recommence et ainsi de suite. Des live – electronics qui chuintent en guise de sifflet. They can’t get started. Une forme d’humour qu’on qualifie aujourd’hui de décalé, mais qui était la substance même de la free-music d’autrefois à Anvers, Bruges, Amsterdam, Londres, Wuppertal, Essen, Berlin et Moers. Dans cet étalage de faux départs, d’envols avortés et avec tous les sentiments d’étonnement, de frustration, et d’infinie patience qui rendent la vie telle qu’elle est, un éternel recommencement, un lyrisme indicible fait surface. Re:start: au sujet du départ et de l’envolée qui attend (jusqu’à la plage 5, start track 5), qui est sur le point de partir et qui s’écrase, cette étude des commencements nous indique qu’en musique improvisée, il faut savoir commencer pour savoir comment c’est. L’ambition du trio de tout re-starter a tapé plein dans le mille. L’auditeur se prend au jeu, fait parfois de non-jeux et d’enjeux insaisissables. Les musiciens passent avec beaucoup d’aisance et de vérité de leurs instruments (Alberto Braida, piano, Massimo Falascone, saxophone et Filippo Monico, batterie) à toute une gamme d’objets, de boîtes bruissantes, de live-electronics et d’i-pod. Monico joue aussi de la flûte. Comme toujours avec le graphiste et responsable de Setola di Maiale, Stefano Giust, on apprécie la pochette plastique cheap et tellement classe. Un bleu roi presqu’indigo criblé de taches vous donne l’envie de découvrir cette musique faussement boîteuse, qui semble chercher un chemin invisible. Un geste mène à autre chose: une bribe de mélodie du sax alto de Falascone se prolonge dans une sorte ballon de baudruche électro qui s’échappe au-dessus des bruissements de cymbales. L’humour n’est pas appuyé, même si la musique titube: il flotte naturellement comme l’air qu’on respire. Les trois musiciens ne veulent rien prouver. Seulement, exister sans excès de zèle, ni sérieux. Seulement faire naître l’étonnement et une mise en question: quand cela commence-t-il pour vous? Le pianiste est extra, le souffleur est largement à la hauteur et son imagination avec l’électronique amuse. Le percussionniste est excellent, bien qu’il s’agisse dans son chef au départ d’une démarche de batterie conventionnelle adaptée à une pratique radicale. Je pense à Paul Lovens, Roger Turner ou Lê Quan Ninh. C’est bien donc la seule remarque que je ferai. Cela dit, Filippo Monico joue excellemment, je le répète, et fait preuve une véritable sensibilité de musicien et d’instrumentiste. Donc, au résultat, re:start est un excellent disque qui a la grande qualité de nous faire entendre une approche inédite. Setola di Maïale est un label formidable, l’équivalent de Nur Nicht Nur en Allemagne et d’initiatives comme Amor Fati en France." J. M. Van Schouwburg, Improjazz 2009.

"(...) Sul versante dell'improvvisazione e della creatività elettronica sembra collocarsi invece (su Setola di Maiale) il trio Falascone-Braida-Monico che ha in comune con i Melly's Tree (vedi SM1630) la posizione assolutamente paritetica su cui sono collocati gli strumenti. I diradati accordi sospesi del piano rendono ancora più allucinata la cascata di micro-suoni, di schegge radiofoniche, di scintille rumoristiche, pernacchie, growl, velocissimi passaggi sonori e altri disturbi prodotti da Falascone e da Monico. A partire dal secondo brano l'elettronica introduce ampi spazi astratti e improvvisati da sax, piano e batteria." Gigi Sabelli, All About Jazz, 2011.

01 _ Re track 1 5:24
02 _ Start track 2 10:42
03 _ Re track 3 15:00
04 _ Start track 4 3:17
05 _ Start track 5 10:03
06 _ Re track 6 14:47

(C) + (P) 2009