PSYCHOMAGIC COMBINATION
JOËLLE LÉANDRE / GIANNI LENOCI / VITTORINO CURCI / MARCELLO MAGLIOCCHI
SOLD OUT
Digisleeve ecopack
Joëlle Léandre _ contrabbasso
Gianni Lenoci _ pianoforte
Vittorino Curci _ sax alto
Marcello Magliocchi _ batteria _ percussioni
Registrato dal vivo il 9 maggio 2007 a Noci (Bari) presso la Chiesa Santa Chiara. Musica di improvvisazione di altissimo livello, con l'eccezionale Joëlle Léandre, musicista francese impegnata in mille progetti d'avanguardia, da Anthony Braxton a Evan Parker... non di meno gli altri musicisti, già presenti con altre produzioni nel catalogo di Setola di Maiale.
"(...) Lo psicomago parla all'inconscio del paziente con il suo stesso linguaggio irrazionale, assegnandogli quale prescrizione un atto paradossale - l'atto psicomagico - che si deve compiere anche senza comprenderne il nesso logico (dalla scheda di presentazione del libro di A. Joborwsky 'Psycomagia - una terapia panica' Feltrinelli). L'improvvis/Azione continua ad essere un atto paradossale, senza nesso logico con questo mondo rifluito. Dove/quando funziona arriva a dialogare direttamente con l'inconscio/lo stomaco dell'ascoltatore. Chiaro: se ci sono ciarlatani parallelamente ci saranno fuffe free. Nel caso qui presente 'nessun trucco - nessun inganno', la musica arriva diritta al centro dell'essere e si sta bene dopo, si fa l'esperienza del bello (strano), in varie conformazioni. Tre quartetti; due trii e tre duo. Il primo quartetto è il più stregonesco e tribale, con un contrabbasso risonante ed elastico; il secondo ha un'asprezza metropolitana quasi alla 'Naked City', graffiante e fluido; il terzo, a suggello del disco, è timbricamente la 'cosa ombrosa' della performance: gli strumenti dilatano le loro voci e tra le maglie lente la Léandre quasi scrive una melodia. Nella dinamica a tre si esprime la libido ritmica. In un caso (Léandre/Lenoci/Magliocchi) le percussioni disegnano geometrie asimmetriche galleggiando su tastiere ondeggianti, trattenute all'ormeggio dall'archetto. Nel trio Lenoci/Curci/Magliocchi si rinuncia a qualsiasi costruzione e si libera la frenesia delle percussioni, belliche e metalliche, mentre, per emulazione il sax imbizzarrisce. Nei duo si esalta la variabilità emotiva delle relazioni. Léandre/Curci: un gioco di clown domatori di strumenti. Léandre/Lenoci: l'aplomb di una partitura impressionista dove il disegno del pianoforte, che evoca paesaggi marini, è sporcato dai dispetti del contrabbasso. Léandre/Magliocchi: l'antro dello psicomago, velature di armonici che si ispessiscono fino allo sbattere del legno e del metallo; materia 'dronizzata' da una vibrazione interna che fa espellere alla Léandre parole strane blues-negromantiche-non sense. (8)". Dionisio Capuano, Blow Up 125.
"(...) Non ci sono veri titoli per gli otto brani di questo disco ma solo,per ciascuno di essi, il nome della configurazione che i musicisti si sono scelti. Tre volte si alternano in Duo e due volte in Trio mentre sono al completo nei brani rimanenti. Tutti i lavori appaiono esplorazioni di modalità improvvisative spostate in una parte nascosta della musica, l'altra sua faccia oscura. Sono atti di svelamento che ne scoprono un "sotto" o un "oltre" , con i quali i musicisti si avventurano in campi di forze in cui la materia sonora che evocano e lavorano appare minacciosa già per l'indefinitezza della sua stessa massa e non si assoggetta a essere disposta secondo regolarità nè di stratificazione in profondità, nè di quinte prospettiche. La presenza di Joelle Leandre è necessaria - la troviamo in tutti i brani meno uno - perchè tra loro è quella che ha più frequentato quei luoghi (???!!!). Per l'energia che con gesti semplicissimi e imprevedibili può trattenere e liberare, il suo contrabbasso assume ruolo di ispirato stalker rivelandosi strumento di esorcismi potenti e fantasiosi, capaci di tener sotto scacco le insidie più gravi. La seguono con fervore i compagni, tra i quali Lenoci compie un gran lavoro spargendo nell'oscurità sequenze di scoppiettanti segnali luminosi." Dalla Bona, Musica Jazz 2009.
"(...) Il y a quelques années de cela, en mai 2003, pour être précis, Joélle Léandre nous tenait déjà sous le charme d‘un superbe duo enregistré en Italie avec le pianiste Gianni Lenoci. Cela s‘intitulait Sur une balunçoire (Actuel/actuellecd.com) et nous oscillions alors entre joie et mélancolie, comme suspendus aux fils arachnéens d‘une œauvre savamment improvisée, aussi neuve dans son esthétique avérée qu'en parfaite résonance avec le travail passé de la contrebassiste. Aujourd‘hui, la Dame est de retour aux côtés du même Gianni Lenoci, mais la formation s‘est étoffée et de duo est devenue quartet par l'adjonction de Vitturino Curci au saxophone alto et de Marcello Magliocchi aux percussions. Pourtant, et bien qu'une telle instrumentation puisse en référer au jazz de la plus stricte obédience, ni l'originalité, ni la suprême délicatesse du propos initial n'ont perdu de leur pouvoir bénéfique. ll semblerait même que ce dédoublement du potentiel humain démultiplie d‘autant les possibles du groupe et que le chemin ouvert par le duo s'enfonce plus profondément encore dans la singularité du langage exploré. C'est donc avant tout l'affirmation d‘une identité propre qui émane d'un tel album (fût-il divisé dans sa forme puisque organisé en duos, trios ou quartets), une identité plurielle et collective, mais aussi charnelle que peut l‘être chacun des individus qui la compose. Une identité puissante, enfin, comme cette contrebasse qui tient cependant les rênes de l'ensemble et aussi complexe que ce piano dont la richesse harmonique et la curiosité intrinsèque déploieut tous les méandres d'une architecture a la souplesse évolutive. Dans ce labyrinthe aux parois organiques, bâties de vibrations et revêtues de resonances, dont les percussions de Magliocchi tapissent le sol de copeaux de bois et d'éclats de limaille, envahissent l‘espace d'un nuage de poussière métallique et tracent parfois, d'un revers de la main, le fantôme d'un rythme absent, l'alto de Vittorino Curci semble hésiter un peu au moment de s'aventurer plus avant. Le chant de Joélle, longeant les cordes brûlantes, est déjà tellement present, claquant et grondant, énorme dans son lyrisme infini! Puis, insensiblement, le souffle s‘immisce entre peaux éreintées, touches vibrantes et boyaux sonores, murmure un texte timide, empreint de déférence, accroché au chambranle d'un portail battant... Jusqu'a ce qu'une plongée de Lenoci à l'intérieur de l'instrument laisse béant le passage conduisant au cœur de la construction. Le saxophoniste s'y engouffre alors, eclatant de patience accumulée, urgent dans le développement de ses phrases et intensément émouvant, comme un corps sans défense précipité dans la tourmente. Aucun complexe, dès lors, ne viendra plus freiner aucun désir. De cymbales giflées en discours chaotiques, toms écartelés, clavier déferlant et voix grasseyante ou haut perchée, selon que l'expression se voudra grave ou étoilée, chacun poursuivant l'autre dans un cycle sans fin, la musique prendra définitivement forme et s'affirmera dans la splendeur de sa différence. Suave ou déchaînée, laissant coexister les pensées les plus éloignées, de la contemporanéité d'un piano incapable de nier ses appétences dodécaphoniques aux longues notes tenues par le souffle continu d'un cuivre empruntant à la tradition indienne, la beauté convulsive entraînera chacune et chacun aux lirnites d'un futur en pleine réalisation. Dans ce disque admirable, dont toute structure coercitive a été abolie, vous ne trouverez ni la traditionnelle alternance tension/détente, ni l'urgence forcée d’un cri sans objet, ni la froide abstraction de textures géométriquement énoncées. Le jazz, également, n'y est present que par le souvenir de quelques sonorités ordinairement attachées à cet idiome particulier. A l'issue d'une telle écoute, ne subsiste finalement que la profonde sensation d'avoir tourné, sans le savoir, une des plus belles pages de cette musique de chair et de nerfs qu'à défaut de formule plus signifiante, on n‘a su définir que par le terme "improvisée". Jean-Michel Van Schouwburg, Improjazz 2009.
01 _ Quartet 5:44
02 _ Trio (Léandre, Lenoci, Magliocchi) 5:44
03 _ Duo (Léandre, Curci) 3:35
04 _ Trio (Lenoci, Curci, Magliocchi) 5:39
05 _ Duo (Léandre, Lenoci) 6:35
06 _ Duo (Léandre, Magliocchi) 8:25
07 _ Quartet 9:25
08 _ Quartet 4:50
(C) + (P) 2008
SOLD OUT
Digisleeve ecopack
Joëlle Léandre _ doublebass
Gianni Lenoci _ piano
Vittorino Curci _ alto sax
Marcello Magliocchi _ drums _ percussions _ traps
Recorded live on May 9th 2007 in Noci (Bari) at Chiesa Santa Chiara. Free improvised music: a touch of incredible class by four incredible musicians for your incredible ears!
"(...) Il y a quelques années de cela, en mai 2003, pour être précis, Joélle Léandre nous tenait déjà sous le charme d‘un superbe duo enregistré en Italie avec le pianiste Gianni Lenoci. Cela s‘intitulait Sur une balunçoire (Actuel/actuellecd.com) et nous oscillions alors entre joie et mélancolie, comme suspendus aux fils arachnéens d‘une œauvre savamment improvisée, aussi neuve dans son esthétique avérée qu'en parfaite résonance avec le travail passé de la contrebassiste. Aujourd‘hui, la Dame est de retour aux côtés du même Gianni Lenoci, mais la formation s‘est étoffée et de duo est devenue quartet par l'adjonction de Vitturino Curci au saxophone alto et de Marcello Magliocchi aux percussions. Pourtant, et bien qu'une telle instrumentation puisse en référer au jazz de la plus stricte obédience, ni l'originalité, ni la suprême délicatesse du propos initial n'ont perdu de leur pouvoir bénéfique. ll semblerait même que ce dédoublement du potentiel humain démultiplie d‘autant les possibles du groupe et que le chemin ouvert par le duo s'enfonce plus profondément encore dans la singularité du langage exploré. C'est donc avant tout l'affirmation d‘une identité propre qui émane d'un tel album (fût-il divisé dans sa forme puisque organisé en duos, trios ou quartets), une identité plurielle et collective, mais aussi charnelle que peut l‘être chacun des individus qui la compose. Une identité puissante, enfin, comme cette contrebasse qui tient cependant les rênes de l'ensemble et aussi complexe que ce piano dont la richesse harmonique et la curiosité intrinsèque déploieut tous les méandres d'une architecture a la souplesse évolutive. Dans ce labyrinthe aux parois organiques, bâties de vibrations et revêtues de resonances, dont les percussions de Magliocchi tapissent le sol de copeaux de bois et d'éclats de limaille, envahissent l‘espace d'un nuage de poussière métallique et tracent parfois, d'un revers de la main, le fantôme d'un rythme absent, l'alto de Vittorino Curci semble hésiter un peu au moment de s'aventurer plus avant. Le chant de Joélle, longeant les cordes brûlantes, est déjà tellement present, claquant et grondant, énorme dans son lyrisme infini! Puis, insensiblement, le souffle s‘immisce entre peaux éreintées, touches vibrantes et boyaux sonores, murmure un texte timide, empreint de déférence, accroché au chambranle d'un portail battant... Jusqu'a ce qu'une plongée de Lenoci à l'intérieur de l'instrument laisse béant le passage conduisant au cœur de la construction. Le saxophoniste s'y engouffre alors, eclatant de patience accumulée, urgent dans le développement de ses phrases et intensément émouvant, comme un corps sans défense précipité dans la tourmente. Aucun complexe, dès lors, ne viendra plus freiner aucun désir. De cymbales giflées en discours chaotiques, toms écartelés, clavier déferlant et voix grasseyante ou haut perchée, selon que l'expression se voudra grave ou étoilée, chacun poursuivant l'autre dans un cycle sans fin, la musique prendra définitivement forme et s'affirmera dans la splendeur de sa différence. Suave ou déchaînée, laissant coexister les pensées les plus éloignées, de la contemporanéité d'un piano incapable de nier ses appétences dodécaphoniques aux longues notes tenues par le souffle continu d'un cuivre empruntant à la tradition indienne, la beauté convulsive entraînera chacune et chacun aux lirnites d'un futur en pleine réalisation. Dans ce disque admirable, dont toute structure coercitive a été abolie, vous ne trouverez ni la traditionnelle alternance tension/détente, ni l'urgence forcée d’un cri sans objet, ni la froide abstraction de textures géométriquement énoncées. Le jazz, également, n'y est present que par le souvenir de quelques sonorités ordinairement attachées à cet idiome particulier. A l'issue d'une telle écoute, ne subsiste finalement que la profonde sensation d'avoir tourné, sans le savoir, une des plus belles pages de cette musique de chair et de nerfs qu'à défaut de formule plus signifiante, on n‘a su définir que par le terme "improvisée". Jean-Michel Van Schouwburg, Improjazz 2009.
"(...) Non ci sono veri titoli per gli otto brani di questo disco ma solo,per ciascuno di essi, il nome della configurazione che i musicisti si sono scelti. Tre volte si alternano in Duo e due volte in Trio mentre sono al completo nei brani rimanenti. Tutti i lavori appaiono esplorazioni di modalità improvvisative spostate in una parte nascosta della musica, l'altra sua faccia oscura. Sono atti di svelamento che ne scoprono un "sotto" o un "oltre" , con i quali i musicisti si avventurano in campi di forze in cui la materia sonora che evocano e lavorano appare minacciosa già per l'indefinitezza della sua stessa massa e non si assoggetta a essere disposta secondo regolarità nè di stratificazione in profondità, nè di quinte prospettiche. La presenza di Joelle Leandre è necessaria - la troviamo in tutti i brani meno uno - perchè tra loro è quella che ha più frequentato quei luoghi (???!!!). Per l'energia che con gesti semplicissimi e imprevedibili può trattenere e liberare, il suo contrabbasso assume ruolo di ispirato stalker rivelandosi strumento di esorcismi potenti e fantasiosi, capaci di tener sotto scacco le insidie più gravi. La seguono con fervore i compagni, tra i quali Lenoci compie un gran lavoro spargendo nell'oscurità sequenze di scoppiettanti segnali luminosi." Dalla Bona, Musica Jazz 2009.
"(...) Lo psicomago parla all'inconscio del paziente con il suo stesso linguaggio irrazionale, assegnandogli quale prescrizione un atto paradossale - l'atto psicomagico - che si deve compiere anche senza comprenderne il nesso logico (dalla scheda di presentazione del libro di A. Joborwsky 'Psycomagia - una terapia panica' Feltrinelli). L'improvvis/Azione continua ad essere un atto paradossale, senza nesso logico con questo mondo rifluito. Dove/quando funziona arriva a dialogare direttamente con l'inconscio/lo stomaco dell'ascoltatore. Chiaro: se ci sono ciarlatani parallelamente ci saranno fuffe free. Nel caso qui presente 'nessun trucco - nessun inganno', la musica arriva diritta al centro dell'essere e si sta bene dopo, si fa l'esperienza del bello (strano), in varie conformazioni. Tre quartetti; due trii e tre duo. Il primo quartetto è il più stregonesco e tribale, con un contrabbasso risonante ed elastico; il secondo ha un'asprezza metropolitana quasi alla 'Naked City', graffiante e fluido; il terzo, a suggello del disco, è timbricamente la 'cosa ombrosa' della performance: gli strumenti dilatano le loro voci e tra le maglie lente la Léandre quasi scrive una melodia. Nella dinamica a tre si esprime la libido ritmica. In un caso (Léandre/Lenoci/Magliocchi) le percussioni disegnano geometrie asimmetriche galleggiando su tastiere ondeggianti, trattenute all'ormeggio dall'archetto. Nel trio Lenoci/Curci/Magliocchi si rinuncia a qualsiasi costruzione e si libera la frenesia delle percussioni, belliche e metalliche, mentre, per emulazione il sax imbizzarrisce. Nei duo si esalta la variabilità emotiva delle relazioni. Léandre/Curci: un gioco di clown domatori di strumenti. Léandre/Lenoci: l'aplomb di una partitura impressionista dove il disegno del pianoforte, che evoca paesaggi marini, è sporcato dai dispetti del contrabbasso. Léandre/Magliocchi: l'antro dello psicomago, velature di armonici che si ispessiscono fino allo sbattere del legno e del metallo; materia 'dronizzata' da una vibrazione interna che fa espellere alla Léandre parole strane blues-negromantiche-non sense. (8)". Dionisio Capuano, Blow Up 125.
01 _ Quartet 5:44
02 _ Trio (Léandre, Lenoci, Magliocchi) 5:44
03 _ Duo (Léandre, Curci) 3:35
04 _ Trio (Lenoci, Curci, Magliocchi) 5:39
05 _ Duo (Léandre, Lenoci) 6:35
06 _ Duo (Léandre, Magliocchi) 8:25
07 _ Quartet 9:25
08 _ Quartet 4:50
(C) + (P) 2008